La quantité d’alcool ingérée par l’enfant via le lait est importante : elle représente environ 10% de la quantité maternelle rapportée au poids.
Une prise occasionnelled’alcool par la mère en quantité modérée ne semble pas présenter un risque particulier pour l’enfant allaité.
Compte-tenu de la sensibilité du cerveau du nouveau-né/nourrisson à l’exposition à l’alcool, une répercussion à long terme d’une consommation maternelle élevée et/ou chronique d’alcool en cours d’allaitement ne peut pas être exclue chez l’enfant allaité.
EN PRATIQUE
Au vu des données disponibles sur l’alcool et l’allaitement (cf. Etat des connaissances), si la prise occasionnelle d’alcool ne semble pas présenter un risque particulier pour l’enfant allaité, la consommation doit être aussi faible que possible pendant l’allaitement.