• Aspect malformatif
  • Les données publiées chez des femmes enceintes exposées au granisétron au 1er trimestre de la grossesse sont peu nombreuses, mais aucun élément inquiétant n’a été signalé à ce jour.
  • Le granisétron n’est pas tératogène chez l’animal

• Aspect fœtal et néonatal
  • Les données publiées chez des femmes enceintes exposées au granisétron au 2èmet et/ou 3ème trimestre de la grossesse sont quasi-inexistantes, mais aucun effet fœtal ou néonatal particulier attribuable au granisétron n’a été rapporté à ce jour.

• Découverte d’une grossesse pendant le traitement
  • Rassurer la patiente quant au risque malformatif du granisétron.
  • On préférera :
    • le métoclopramide, quel que soit le terme de la grossesse,
    • ou l’ondansétron, si possible par précaution après 10 semaines d’aménorrhée en raison de données récentes qui doivent être confirmées (cf. Etat des connaissances de l’ondansétron).
  • La poursuite du granisétron est envisageable quel que soit le terme de la grossesse dans les situations où les options listées ci-dessus ne conviennent ou ne suffisent pas.

• Traiter une femme enceinte
  • On préférera :
    • le métoclopramide, quel que soit le terme de la grossesse,
    • ou l’ondansétron, si possible par précaution après 10 semaines d’aménorrhée en raison de données récentes qui doivent être confirmées (cf. Etat des connaissances de l’ondansétron).
  • Le recours au granisétron est envisageable quel que soit le terme de la grossesse dans les situations où les options listées ci-dessus ne conviennent ou ne suffisent pas.

   Si l’une de vos patientes est exposée au granisétron en cours de grossesse, nous vous invitons à prendre contact avec le CRAT afin d’enrichir les connaissances sur ce médicament chez la femme enceinte.