En prévision d’une grossesse
- Programmer une consultation pré-conceptionnelle pour :
- reconsidérer l’opportunité d’une grossesse en cas de pathologie psychiatrique déséquilibrée et/ou de traitement psychotrope lourd
- réévaluer le bien-fondé du traitement et apprécier l’intérêt d’une prise en charge non médicamenteuse
- limiter autant que possible les associations de psychotropes
- utiliser les posologies minimum efficaces nécessaires à l’équilibre maternel.
En cours de grossesse
- Ne pas arrêter brutalement un traitement par psychotrope(s) lors de la découverte d’une grossesse.
- Refaire le point sur la stratégie thérapeutique et apprécier l’intérêt d’une prise en charge non médicamenteuse. En effet, le bien-fondé de tout traitement chronique par psychotrope(s) en cours de grossesse doit être clairement établi.
- Si un traitement est justifié :
- Ne pas hésiter à traiter efficacement une femme enceinte.
- Utiliser les posologies minimum efficaces nécessaires à l’équilibre maternel, sans pour autant sous-doser.
- Ne pas hésiter à augmenter les posologies si l’efficacité du traitement diminue en cours de grossesse (modifications pharmacocinétiques).
- Ne pas diminuer de façon systématique les posologies avant l’accouchement.
- Limiter autant que possible les associations de psychotropes et choisir de préférence un seul médicament par classe (1 seul neuroleptique et/ou 1 seul antidépresseur et/ou 1 seul anxiolytique ...).
Rappelons qu’une pathologie maternelle non traitée peut avoir des répercussions sur le déroulement de la grossesse (prématurité, petit poids de naissance etc.) et l’établissement du lien mère-enfant.